Ces directives visent à renforcer la sécurité des patients et à réduire les risques de complications pendant et après l’intervention. Suivez toujours les instructions spécifiques de votre médecin traitant ou de votre anesthésiste, car certains facteurs individuels peuvent nécessiter des ajustements à ces directives.
Boissons claires
Vous pouvez consommer des boissons claires, comme de l’eau, du thé sans lait, du café noir ou des jus de fruits sans pulpe, jusqu’à une heure avant votre intervention, procédure ou examen.
Autres boissons
Les boissons non claires, comme le lait ou les jus de fruits avec pulpe, sont autorisées jusqu’à six heures avant votre intervention, procédure ou examen. Il est préférable d’éviter l’alcool avant l’intervention, mais si vous en consommez, respectez également la règle des six heures.
Aliments solides
- Les aliments faciles à digérer, comme du pain grillé ou du yaourt, peuvent être consommés jusqu’à six heures avant.
- Les aliments riches en graisses se digèrent plus lentement et peuvent être consommés jusqu’à huit heures avant.
Exemples
- Pain blanc
- Tartines sèches
- Yaourt allégé
- Fruits
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- Frites
- Pâtes
- Viande
- Sandwiches garnis
- Fruits riches en fibres comme les pommes, poires, bananes ou oranges
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Médicaments
Vous pouvez prendre tous vos médicaments habituels, sauf les anticoagulants, à moins que l’anesthésiste ou l’équipe infirmière ne vous donne des instructions différentes.
Les femmes enceintes reçoivent souvent des médicaments spécifiques pour contrôler le contenu et l’acidité de l’estomac. Le médecin discutera toujours de cela avec vous à l’avance. Ne prenez pas ce type de médicaments de votre propre initiative.
Questions fréquemment posées
L’anesthésie est une méthode permettant de réduire ou de bloquer temporairement les signaux de douleur ou la conscience pendant des procédures médicales. Cela peut être réalisé avec des médicaments qui détendent tout votre corps (sédation ou anesthésie générale) ou qui n’agissent que sur une zone spécifique (anesthésie locale ou régionale). Parfois, une combinaison de méthodes est utilisée. Un anesthésiste est toujours impliqué dans ces procédures.
Oui, il est nécessaire d’être à jeun pour toutes les formes d’anesthésie, y compris l’anesthésie régionale (par exemple, péridurale ou anesthésie d’un bras ou d’une jambe). Cela s’explique par le fait que ces anesthésies peuvent parfois être combinées à une sédation ou remplacées par une anesthésie générale si l’anesthésie régionale s’avère insuffisante ou trop courte, surtout si la procédure se prolonge.
Rester à jeun dès minuit permet d’avoir plus de flexibilité dans la planification de votre intervention, examen ou procédure.
Si l’intervention de la personne prévue avant vous est annulée en raison d’un imprévu, votre procédure peut être avancée à condition que vous soyez à jeun depuis suffisamment longtemps. Ne pas manger après minuit peut donc faire toute la différence.
Dans certains cas, selon la planification, vous pourriez exceptionnellement être autorisé à prendre un petit-déjeuner. Si cela vous concerne, vous serez contacté spécifiquement.
En principe, vous pouvez prendre tous vos médicaments habituels, sauf les anticoagulants, à moins que l’anesthésiste ou l’équipe infirmière ne vous donne des instructions spécifiques.
Dans certains cas, l’anesthésiste pourrait également vous prescrire des médicaments supplémentaires nécessaires pour assurer la sécurité de la procédure. Par exemple, des médicaments pour le cœur, pour prévenir les crises d’épilepsie ou pour protéger votre estomac.