Journées de travail variées
« Il n’existe pas un seul type de journée de travail en tant que physicien médical en radiothérapie, et a fortiori en protonthérapie. Mais comme je ne suis présent que le jeudi, je ne peux pas faire ce que mes collègues physiciens médicaux et dosimétristes font, eux travaillant à 100% à PARTICLE, je dois me concentrer sur certaines tâches. »
Par exemple, Antoine ne planifie pas de traitements (une tâche qui requiert plus d’un jour) mais il participe l’assurance de qualité des traitements. « Par exemple en mesurant la dose délivrée pour le traitement de patient au moyen d’un détecteur composé de plusieurs chambres d’ionisation, et en la comparant à la dose attendue.»
Contrôle quotidien
« Ma journée peut commencer à 7h du matin avec les contrôles quotidien sur la machine pour vérifier qu’elle est toujours bonne pour les traitements. Ces contrôles permettent de vérifier que le workflow de traitement se passe correctement. Une fois la machine prête, elle devient disponible pour les radiothérapeutes-technologues qui peuvent commencer les traitements. Je suis alors de permanence téléphonique en cas de soucis et/ou question à la machine durant les traitements. »
Les contrôles quotidien sur la machine permettent de vérifier que le workflow de traitement se passe correctement.
« Les contrôles machines ne se passent pas que quotidiennement au matin, mais il y a aussi des contrôles plus poussés qui sont réalisés régulièrement. Ces contrôles demandent plus de temps, et certains de ces contrôles sont réalisés le week-end (les contrôles annuels). »
Opportunité d’élargir ses connaissances
« Avoir participé depuis le début au démarrage du seul centre de protonthérapie actif en Belgique et continuer à y travailler est une opportunité d’élargir ses connaissances et de s’améliorer. Si je compare à la radiothérapie conventionnelle avec des photons, la façon dont la dose est délivrée lors du traitement est complètement différente, et des points qui pourraient paraitre des détails en photonthérapie peuvent être très important en protonthérapie, ce qui pousse à encore plus de vérifications. »